Il existe de nombreuses formes de Sak Yant qui offrent divers avantages à leurs porteurs. L’esprit du tatouage peut être possédé par la magie qui lui est insufflée au cours d’une cérémonie. En outre, chaque tatouage s’accompagne de son propre ensemble de règles* à respecter pour que la magie puisse continuer à fonctionner efficacement et surtout pour que le tatoué puisse garder un maximum de contrôle sur lui-même. Les moines bouddhistes ou chamans connus sous le nom de ruesi pratiquent ces tatouages.
Le tatouage sak yant en quelques mots
Un rituel très spécial doit être suivi pour recevoir un tatouage Sak Yant. Avant le tatouage, des prières et des chants sont récités. Le tatouage peut être effectué soit avec le Sak Mai, un bambou finement taillé qui est rapidement pressé sur la peau, soit avec la version plus moderne en métal, le Sak Khem. L’encre elle-même est également cruciale et doit être sanctifiée. Vous pouvez choisir une belle image pour voir plus de tatouage bouddha.
Les mantras sont des prières prononcées en pali (langue indo-européenne parlée en Inde dans le passé) qui visent à faire surgir les pouvoirs du tatouage. Selon le folklore, les tatouages les plus puissants et protecteurs sont placés près de la tête. Il est donc inhabituel de voir un Sak Yant sur les jambes. Le Nijo-jo, situé dans le centre-ville historique de Kyoto, a été le premier château en pierre du Japon.
Le plus ancien bâtiment de Kyoto est le Nijo-jo, qui a été construit en 1582 (le nom officiel de la ville est « Kyoto »). Le premier shogun de la période Edo, Tokugawa Ieyasu, y a résidé. Le Nijo-jo se distingue des autres palais et temples de la ville par ses deux immenses structures en bois et son joli jardin japonais.
Le Hah Taew : un tatouage très prisé
Le Hah Taew, dans lequel des textes en sanskrit sont tatoués sur le corps en cinq lignes verticales, est un tatouage traditionnel d’Asie du Sud-Est censé apporter santé et prospérité. Chaque ligne a une signification.
La première ligne protège le tatoué des mauvais traitements et des esprits malveillants qui pourraient habiter la maison. La deuxième ligne offre une protection contre la malchance et le mauvais karma.
La troisième ligne protège le porteur du tatouage de la magie malveillante. La quatrième ligne promet des succès futurs, la bonne fortune et la chance. La cinquième ligne fournit un charme d’attraction pour attirer les gens vers lui ou elle.
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Le Paed Tidt : un dessin géométrique
Le Paed Tidt est un motif géométrique sacré dont les huit directions représentent les directions cardinales de l’univers. Le pouvoir de vivre sans difficultés, par exemple, est représenté par chaque flèche. Son plus grand avantage, cependant, est de protéger les personnes qui voyagent beaucoup. C’est pourquoi le Paed Tidt est également connu comme la boussole du voyageur.
Le Gao Yord : un tatouage qui protège son porteur
Le Gao Yord est un tatouage qui protège son porteur contre les agressions et les assauts magiques tout en lui apportant chance et protection. Il est composé des 9 sommets du mont Meru (le mont Meru est un sommet de l’Himalaya, situé au nord de l’Inde), ainsi que de la représentation de neuf bouddhas disposés vers l’extérieur.
Le Yant Suea : un tatouage très prisé par les sportifs
Le Yant Suea est composé de deux tigres qui se font face. Le « Yant Putsoorn », un mantra qui signifie « l’un à côté de l’autre », occupe le milieu des deux créatures. Parce qu’il incarne la force et le leadership, ce tatouage est assez populaire chez les athlètes de Muay Thai, ainsi que chez les soldats et les flics. Certains PDG pensent qu’il permet de tenir ses rivaux à distance.
Bien différencier les tatouages
Cependant, gardez à l’esprit qu’il ne faut pas confondre le Sak Yant avec les tatouages liés au Bouddha. En effet, le ministre de la culture a récemment tenté de supprimer totalement le tatouage avec une image de Bouddha car il ne respecte pas la culture thaïlandaise.
La Thaïlande est majoritairement bouddhiste, et les images de Bouddha sont considérées comme des objets de dévotion sacrés. Certains voyageurs, en revanche, considèrent ces sculptures comme des symboles non religieux et essaient simplement de suivre les dernières tendances. Ils ne sont pas conscients de l’importance du respect de la religion locale en Thaïlande, ce qui offense profondément les bouddhistes.
Après de nombreuses plaintes auprès des salons de tatouage qui proposaient des effigies de Bouddha, le ministre de la Culture a demandé que cette pratique cesse. Malgré cela, si la demande est ignorée, il sera nécessaire de faire passer une loi interdisant cet acte dans toute la Thaïlande.